Mercredi, le Conseil de sécurité a réclamé l’application du cessez-le-feu en Syrie, plus particulièrement dans la Ghouta orientale. Des diplomates ont indiqué que l’ONU prendra un rôle afin de sortir des éléments "terroristes" de la Ghouta.
Durant cette réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, les 15 membres ont été unanimes, le convoi humanitaire doit parvenir à la Ghouta et doit être acheminé tous les jours.
" Un enfant de 8 ans avait eu de l’eau et du sucre un jour, un bol de riz un autre jour et qu’il ne savait pas ce qu’il aurait les jours suivants. Des hommes, des femmes, des enfants continuent de mourir alors que nous parlons ", a expliqué un responsable des Affaires humanitaires de l’ONU, lors de la réunion.
En effet, Karel van Oosterom, ambassadeur néerlandais et président en exercice depuis mars, du Conseil de sécurité a indiqué que les membres du Conseil de sécurité sont préoccupés par la situation humanitaire et ont réclamé l’application du cessez-le-feu.
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Cette réunion extraordinaire a été demandée par la France et le Royaume-Uni qui veulent faire pression sur la Russie, mais aussi l’Iran.
"Il est urgent de poursuivre la pression sur ceux qui ont une influence sur le régime syrien", avait déclaré l’ambassadeur français à l’ONU, François Delattre, avant la réunion.
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L’envoyé spécial de l’ONU, Staffan de Mistura, a indiqué qu’il peut servir d’intermédiaire pour faire sortir de la Ghouta orientale des "groupes terroristes". Afin de mettre en œuvre une trêve, des rebelles syriens dans l’enclave ont proposé à l’ONU, il y a une semaine, de faire partir ces groupes.
" Les groupes Faylaq al-Rahmane, Jaich al-Islam et Ahrar al-Cham ainsi que des représentants de la société civile ont fait part de leur engagement à évacuer les combattants de Hayat Tahrir al Cham, du Front al-Nosra et d’Al-Qaïda ainsi que leurs proches dans un délai de 15 jours, à partir de l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu ", a souligné une source diplomatique.
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(Source : Europe 1)