Le parquet sud-coréen a demandé une peine de 30 ans de prison ferme contre l’ex-présidente Park Geun-hye. En 2017, cette dernière a été évincée du pouvoir à la suite d’un trafic d’influence ayant secoué l’économie ainsi que l’élite politicienne du pays.
Park Geun-hye a été destituée de son poste de présidente de la Corée du sud en mars 2017, à l’âge de 66 ans. Elle est accusée de corruption, de coercition et d’abus de pouvoir. Même si elle avait nié les faits, les procureurs ont quand même réclamé une amende de 118,5 milliards de wons, soit 127 millions de dollars.
>> A lire aussi : Corée du Sud : destitution officielle de la présidente Park Geun-hye
Le procureur a accusé l’ancienne présidente d’avoir été la source d’une crise nationale. Quant à son amie proche Choi Soon-sil, elle a été condamnée à 20 ans d’emprisonnement, il y a deux semaines, en raison des commissions occultes données par des groupes tels que Samsung et Lotte. "Choi et elle ont touché des dizaines de milliards de wons de pots-de-vin et elle a pourtant nié ses crimes et fait obstruction aux efforts visant à établir la vérité", a-t-il ajouté.
L’avocat de l’ancienne présidente Park Geun-hye a plaidé la clémence, en raison de son travail "nuit et jour" durant son mandat de présidente. Son procès s’est ouvert en mai 2017, et la décision du juge sortira avant avril.
>> À lire aussi : La Corée du Nord menace de tuer l’ex-présidente sud-coréenne
(Source : Le Figaro)