Selon Pékin, la marée noire a triplé de taille en quatre jours et pourrait menacer les côtes sud-coréennes et japonaises. Elle s’étend désormais sur une surface 332 km².
La marée noire provoquée par le naufrage d’un pétrolier iranien, Sanchi, en mer de Chine orientale a triplé de taille en l’espace de quatre jours, couvrant désormais plus de 300 km2, selon les chiffres du gouvernement chinois.
L’Administration nationale des océans a expliqué que des images prises par satellite ont permis de détecter trois nappes d’hydrocarbures mesurant au total 332 km2. Mercredi 18 janvier, l’organisme avait fait état d’une marée noire de 101 km2. Par ailleurs, le Sanchi gît à présent à 115 mètres de profondeur. La marée noire se déplace vers le nord en raison des vents et des courants marins, avait annoncé la semaine dernière l’administration océanique, menaçant potentiellement les côtes sud-coréennes et japonaises.
Le Sanchi, qui transportait 136 000 tonnes de condensats, des hydrocarbures légers, a sombré le 14 janvier, après avoir brûlé pendant une semaine à la suite d’une collision avec un cargo à environ 300 kilomètres à l’est de Shanghai. Trente-deux marins, dont 30 Iraniens et deux Bangladais, ont péri dans la catastrophe. En plus de sa cargaison, le Sanchi, qui battait pavillon panaméen, pouvait transporter environ 1 000 tonnes de diesel lourd pour faire tourner ses machines. La quantité de polluants encore éventuellement présents dans le bateau n’est pas connue.