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Alors que le puissant essai nucléaire en Corée du Nord a provoqué l’indignation de plusieurs pays, la Russie n’est pas restée dans le silence. Vladimir Poutine a déclaré ce mardi que son pays condamne ces exercices.
Le sixième essai nucléaire de la Corée du Nord estimé à 50 kilotonnes a fait réagir les dirigeants de nombreux pays dans le monde. Parmi eux, le président français Emmanuel Macron a appelé à la plus grande fermeté de la part de la communauté internationale. Deux jours après cet essai réussi d’une bombe H, le président russe Vladimir Poutine qualifie les faits de signes de provocations. "La Russie condamne ces exercices", a martelé le président russe. "Mais le recours à n’importe quelles sanctions dans ce cas est inutile et inefficace", a-t-il ajouté.
Depuis la Chine où il a assisté au sommet des puissances émergentes des Brics, Vladimir Poutine a fustigé toute éventuelle réponse militaire. Une idée envisagée par Washington qui réclame les mesures "les plus fortes possibles" pour sanctionner Pyongyang. "S’engager dans une hystérie militaire n’a aucun sens, c’est un chemin qui mène à l’impasse", a insisté le président russe sur le récit de L’Express. Le chef du Kremlin a mis en garde contre une éventuelle catastrophe planétaire et un grand nombre de victimes. Le dirigeant russe prône plutôt la "résolution pacifique" de la crise nord-coréenne et la reprise de pourparlers avec le régime de Kim Jong-Un, une position également défendue par Pékin.
En réponse à cet essai nucléaire, Washington a présenté son huitième train de sanctions qui sera négocié dans les prochains jours. Selon l’ambassadrice américaine auprès des Nations Unies, Nikki Haley, une mise au vote du Conseil de sécurité sera effectuée le 11 septembre.