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Mardi 5 septembre, la marine sud-coréenne a effectué un exercice naval à tirs réels 48 heures après le test de bombe H effectué par Pyongyang.
Dans un communiqué, Séoul a annoncé, mardi, avoir effectué des opérations de manœuvres navales à tirs réels en réaction à la bombe H testée par la Corée du Nord, dimanche dernier. 48 heures plus tôt, le régime de Kim Jong-un a en effet informé avoir expérimenté en mer de Japon ce type d’explosif.
Par le biais de ces manœuvres à tirs réels, la marine sud-coréenne a notamment cherché à dissuader Pyongyang de toute tentative de provocation en mer. La démonstration de forces navales de la part de la Corée du Sud impliquait ‘la frégate Gangwon, de 2.500 tonnes, un patrouilleur de 1.000 tonnes ainsiqu’un navire lance-missiles de 400 tonnes’.
Le capitaine Choi Young-chan, commandant du 13e groupe naval des forces armées sud-coréennes a tenu à indiquer que : ‘Si l’ennemi se lance dans une quelconque provocation, sur mer ou sous les flots, nous allons immédiatement répondre et l’envoyer par le fond’.
Pour rappel, Pyongyang a effectué dimanche son sixième essai nucléaire. Un essai qui serait le plus puissant par rapport à tous ceux qui ont été réalisés jusqu’ici. Il semblerait que la bombe H testée dimanche dernier est susceptible d’armer un missile balistique intercontinental (ICBM).
Sans attendre, dès lundi, la Corée du Sud a aussi déjà effectué des manœuvres terrestres à tirs réels. Une simulation d’une attaque impliquant des ’missiles balistiques sur le polygone de tir nucléaire’ du régime nord-coréen.
(Source : europe1.fr)
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