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La Corée du Nord a poursuivi la surenchère avec les Etats-Unis, en présentant son plan d’attaque. Le président américain Donald Trump affirme de son côté que l’option militaire était "prête à l’emploi" contre Pyongyang.
L’inquiétude internationale grandissait vendredi après de nouvelles menaces de Donald Trump de recourir à la force contre la Corée du Nord, alimentant l’escalade verbale entre Washington et Pyongyang en dépit des appels à la retenue de la Chine. La tension ne risque pas de retomber de si tôt. En atteste, le récentes photos prises par satellite qui semblent indiquer que la Corée du Nord se prépare à tester des missiles balistiques à partir d’un sous-marin.
Donald Trump, accusé d’avoir "perdu la raison". Les plans d’attaquent se concrétisent de jour en jour. Joseph Bermudez, un expert de la Défense nord-coréenne et des renseignements, a ainsi posté des photographies sur le site de surveillance "38 North" - de l’Institut Etats-Unis/Corée de l’Université Johns Hopkins - qui, selon lui, pourraient montrer des préparatifs pour un essai de missile mer-sol balistique (SLBM).
Les réactions internationales se multiplient ces derniers jours, dans un climat de grande méfiance. Vendredi, en réaction à cette escalade, la Chine a exhorté Pyongyang et Washington à "faire preuve de prudence" tout en évitant "les démonstrations de force". L’Allemagne s’oppose également à cette "escalade verbale". "Je ne vois pas de solution militaire à ce conflit", a énoncé Angela Merkel vendredi, à propos de la menace de Trump sur Twitter. L’inquiétude a également gagné Moscou face aux risques de conflit "très élevés" entre les Etats-Unis et la Corée du nord. "Je considère que lorsqu’on en arrive presque à la bagarre, celui qui doit faire en premier un pas pour s’éloigner de la ligne dangereuse est celui qui est le plus fort et le plus intelligent", a déclaré le ministre russe.