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Après sa rencontre avec le chef d’Etat français à Versailles, Vladimir Poutine a affirmé qu’il est en accord avec la "ligne rouge" qu’Emmanuel Macron a fixée sur la Syrie.
Dans une interview accordée à Alexis Brézet, directeur des rédactions du Figaro et Renaud Girard, chroniqueur international, au Centre culturel russe, après sa rencontre avec Emmanuel Macron lundi à Versailles, le président de la Fédération de Russie a affirmé être d’accord avec la mise en garde de son homologue contre l’emploi d’armes chimiques en Syrie.
Lors de la conférence de presse conjointe, le chef d’Etat Français avait prévenu la mise en place d’une ligne rouge très claire du côté de la France. Une "ligne rouge" qui fait écho à celle énoncée par Barack Obama en 2012 mais non tenue en août 2013 suite à l’attaque chimique dans la banlieue de Damas. Dorénavant les Français feront l’objet de représailles et ne manqueront pas de faire une riposte immédiate en cas d’utilisation d’armes chimiques par qui que ce soit.
En réponse à cette mise en garde, Vladimir Poutine a affirmé qu’il était tout à fait d’accord. Il a également ajouté que la communauté internationale, contre toute force ayant utilisé les armes chimiques, devrait mettre en place une politique commune et donner une réponse qui rendrait tout simplement impossible l’utilisation de ces armes. Le chef du Kremlin a par ailleurs indiqué que les rebelles syriens peuvent aussi utiliser ces armes chimiques.