Le 17 mars, 105 civils ont étés tués dans un bombardement de l’aviation américaine sur Mossoul, en Irak. Les Etats-Unis ont reconnu leurs erreurs, mais attribuent ce bilan à des explosifs de Daesh, et non aux bombes elles-mêmes .
Les Etats-Unis qualifient la mort de 105 civils, survenue le 17 mars dernier dans un bombardement sur la ville de Mossoul, en Irak, de "pire bavure" dans la guerre qu’ils mènent contre Daesh. L’aviation belge a été pointée du doigt dans un premier temps, mais le Pentagone l’a rétablie en reconnaissant les erreurs des pilotes américains. Cependant, Washington attribue ce bilan élevé aux explosifs installés par l’organisation terroristes, et non aux bombes elles-mêmes.
La reconnaissance de ces erreurs intervient à l’heure où des ONG dénoncent une hausse du nombre des victimes civiles dans la guerre que mène la coalition internationale contre Daesh en Irak et en Syrie depuis l’élection du président américain Donald Trump. Mais d’après les militaires américain, les règles d’engagement et les précautions prises pour éviter les morts civils sont restées les mêmes depuis l’arrivée au pouvoir du locataire de la Maison-Blanche.
Selon les Etats-Unis, les combattants de Daesh n’hésitent pas à utiliser les civils dans leur stratégie avec un mépris total pour leurs vies. Un rapport préliminaire publié jeudi 25 mai a permis de savoir que le bombardement du 17 mars visait deux snipers de l’organisation terroristes installés dans une grande maison à Mossoul.
Le bombardement fatal avait été demandé aux Américains par les forces antiterroristes irakiennes qui assiègent le quartier de la ville habité par de nombreux civils. Les victimes étaient réfugiées dans la maison à l’invitation du propriétaire, c’est ce que les militaires irakiens ignoraient.
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