Cinq hommes, dont un policier, ont été tués ce mardi 11 avril dans des affrontements avec des membres présumés du groupe islamiste armé Abou Sayyaf, dans l’île de Bohol, dans le sud des Philippines, ce mardi 11 avril.
C’est au général Restituto Padilla, le porte-parole de l’armée philippine, que l’on doit l’information relayée par Le Figaro. Ce mardi 11 avril, cinq hommes ont été tués sur l’île touristique de Bohol, dans le sud de l’archipel, lors de combats avec des membres présumés du groupe islamiste Abou Sayyaf. Un policier figure parmi les personnes tuées.
Le général Eduardo Ano, chef de l’état-major de l’armée philippine, a précisé que le groupe Abou Sayyaf est lourdement armé et est équipé d’armes de guerre. Il est cependant acculé dans une zone enclavée de l’île de Bohol.
Cette opération contre le groupe Abou Sayyaf est la première sur cette île méridionale des Philippines. Ce groupe est une branche extrémiste de la rébellion séparatiste qui a tué plus de 100 000 personnes depuis les années 1970 dans l’archipel. Le pays est à très grande majorité catholique.
Fondé dans les années 1990 et fonctionnant avec des financements d’Al-Qaïda, Abou Sayyaf est considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis. Il est basé dans les îles éloignées des Philippines qui sont habitées par des musulmans. Les spécialistes affirment qu’il s’agit plutôt d’un groupe crapuleux que d’un mouvement religieux.
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