Après sa destitution de son statut de chef d’État sud-coréen, Park Geun-Hye a été arrêtée par les autorités locales, ce vendredi matin. L’ancienne présidente est toujours poursuivie pour le scandale du vaste trafic d’influence.
La cour centrale du district de Séoul, en Corée du Sud, a émis un mandat d’arrêt contre l’ancienne présidente du pays Park Geun-Hye. Cette dernière, accusée de corruption et d’abus de pouvoir dans le cadre de l’affaire d’un vaste trafic d’influence, avait été officiellement destituée de son poste de chef d’État le 10 mars dernier. Cette décision a été votée à l’unanimité par les huit juges qui composent la Cour constitutionnelle du pays.
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Park Geun-Hye a ainsi été conduite dans un centre de détention à proximité de Séoul après avoir attendu son verdict dans les bureaux du procureur. "Il est justifié et nécessaire d’arrêter (Mme Park), étant donné que des accusations clés sont étayées et qu’existe le risque de destruction de preuves", a précisé dans un communiqué le tribunal en charge de l’affaire, rapporté par Libération. Park Geun-Hye encourt jusqu’à 20 jours de détention provisoire.
L’ancienne présidente de la Corée du Sud, actuellement âgée de 65 ans, a été mêlée à un vaste scandale de trafic d’influence dans les plus hautes sphères gouvernementales. Avec son amie et confidente Choi Soon-Sil, Park Geun-Hye aurait fait pression sur des conglomérats sud-coréens en vue d’obtenir des dons pour deux fondations favorables à la politique de la chef d’État sud-coréenne.
Source : Libération, rts.ch