Toshiyuki Kon/AP/SIPA
L’assassinat de Kim Jong-nam, le demi-frère du dictateur nord-coréen Kim Jong-Un, est tout simplement réfuté par les autorités de Pyongyang qui parlent de manipulation politique ourdie par les Etats-Unis et son voisin du Sud.
C’est à Pak Myong-ho, un diplomate nord-coréen en poste en Chine que l’on doit l’information relayée par Le Figaro ce jeudi 16 mars. L’homme qui a été assassiné à l’aéroport de Kuala Lumpur, en Malaisie, le 13 février dernier, ne serait tout simplement pas Kim Jong-nam, le demi-frère du dictateur Kim Jong-un. Des relevés d’ADN prouvent pourtant le contraire. La Corée du Nord dénonce une "machination politique" ourdie par les Etats-Unis et la Corée du Sud. Le corps a déjà été remis par la Malaisie aux autorités nord-coréennes.
"L’incident récent qui s’est produit en Malaisie était clairement une manipulation politique menée par les Etats-Unis et la Corée du Sud pour nuire à la réputation de la République populaire démocratique de Corée et pour renverser le régime de la RPDC", a dit Pak Myong-ho lors d’une conférence de presse à l’ambassade de Corée du Nord à Pékin. Les autorités de Pyongyang remettent en cause l’impartialité des enquêteurs malaisiens dans cette affaire.
Pour la Corée du Nord, les seules parties qui tireront bénéfice du pseudo-assassinat du demi-frère et opposant à Kim Jong-un sont "les pays ennemis". Quatre personnes détentrices d’un passeport nord-coréen sont recherchées dans le cadre de l’enquête ouverte par la Malaisie. Kuala Lumpur a annoncé ce jeudi 16 mars qu’Interpol avait lancé un avis de recherche à leur encontre.
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