Damas a connu un samedi 11 mars plutôt sanglant. Près de soixante personnes ont trouvé la mort dans un double attentat, considéré comme des attaques terroristes.
La vieille ville de Damas en Syrie, siège du régime du président Bachar al-Assad, a été le tragique théâtre d’un double attentat terroriste, le samedi 11 mars 2017. Les attaques ont fait près d’une soixantaine de morts, en majorité des pèlerins chiites irakiens. Ce sont sûrement les attentats les plus sanglants au cours des six ans de guerre opposant les rebelles au régime syrien officiel en vue de conquérir la capitale syrienne.
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"Il y a eu au moins un kamikaze qui s’est fait exploser" dans la vieille ville, située dans le sud-est de Damas, a indiqué Rami Abdel Rahmane, directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), comme rapporté par BFMTV. L’instance détaille d’ailleurs le triste bilan qui aurait fait 47 pèlerins en majorité chiites irakiens et 12 combattants pro-régime. Toujours d’après l’OSDH, il y aurait également "plusieurs dizaines de blessés dont certains graves".
L’attaque a eu lieu près du cimetière de Bab al-Saghir. Dans la soirée du samedi 11 mars, le double attentat terroriste n’a pas encore revendiqué. Le ministère des Affaires étrangères irakiens impute la responsabilité de cette attaque sur les groupes "takfiris", faisant ainsi référence aux extrémistes sunnites. D’après lui, "l’attentat terroriste lâche est une riposte aux victoires de l’armée arabe syrienne contre Daech et Al-Nosra."
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