En plus de polluer les océans, les microparticules de plastique pourraient également avoir des conséquences importantes sur la biodiversité, la santé des hommes et la fonte des glaces.
Les océans sont les premières cibles des amas de déchets en les polluant. Cependant, les plastiques invisibles provoqueraient également des effets néfastes sur la biodiversité, la santé des hommes et la fonte des glaces. Tel est le résultat-choc d’une étude de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Les origines de ces microparticules de plastique sont nombreuses, car ils peuvent provenir des cosmétiques, comme les exfoliants ou les dentifrices. Elles découlent également des pneus ou des vêtements pour atterrir dans les cours d’eau puis les océans.
Afin de mieux préserver la planète et ses habitants, les scientifiques ont tenté de mieux comprendre cette "plastisphère". Ces particules peuvent par exemple exister dans les poissons et dans l’alimentation humaine. "Autre hypothèse évoquée, l’ingestion des microparticules par les animaux marins entraînerait une modification des milieux naturels", rapporte France Info.
Les microparticules qui atterrissent dans l’océan peuvent ensuite trouver refuge dans les glaciers. Leur présence favoriserait la disparition de la glace, est-il indiqué dans l’étude. Par mesure de précaution, l’Union internationale pour la conservation de la nature a donc lancé un appel aux fabricants de pneus et de vêtements. Ces derniers doivent alors innover pour que leurs produits deviennent moins polluants.