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Une Française de 23 ans, placée sous contrôle judiciaire à son retour de Syrie en 2015, est soupçonnée d’être repartie dans les zones de combat pour rejoindre les rangs de Daesh. Elle avait été mariée à un cadre de l’organisation terroriste.
La Française de 23 ans soupçonnée d’être repartie en Syrie pour rejoindre à nouveau les rangs de Daesh est originaire de Saint-Etienne, dans la Loire, rapporte Europe 1 qui cite des sources policières. Le 18 novembre 2016, un mandat d’arrêt a été lancé à son encontre. En 2015, la jeune femme avait déjà effectué un premier séjour sur le front de la guerre et s’est illustrée par son activité au sein de l’organisation terroriste pendant trois mois.
Connue sous le prénom de Sonia, cette Française était mariée à un cadre étranger de Daesh, selon un agent des renseignements turcs cité par Europe 1. Après s’être séparée de son mari, elle avait été incarcérée dans les geôles de l’organisation terroriste. A sa libération, en juin 2015, elle a rejoint la Turquie où elle avait été arrêtée pour ensuite être extradée en France.
Le 27 juin 2015, la jeune Stéphanoise avait été mise en examen pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste et placée sous contrôle judiciaire. Elle devait par la suite signaler sa présence une fois par semaine au commissariat de sa ville et avait l’interdiction de sortir du territoire. Mais début novembre 2016, elle avait violé cette interdiction.
D’après le procureur de la République de Paris François Molin, 693 ressortissants français, dont 288 femmes et 20 enfants, se trouvent actuellement dans les rangs de Daesh en Irak et en Syrie. Plus de 1 200 personnes soupçonnées de recruter des combattants pour l’organisation djihadiste sont surveillées par la police et la justice françaises,
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