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La région de Wadi Barada subit actuellement les attaques des troupes du régime d’Assad et ce dernier exclut toute négociation sur son départ, prévue à Astana.
Le président syrien Bachar al-Assad s’oppose catégoriquement à tout arrêt de l’offensive lancée contre Wadi Barada, la ville qui assure l’approvisionnement de Damas en eau.
Après la prise d’Alep, Assad se sent en position de force, il a aussi fait savoir son refus de toute négociation au sujet de son départ. Il a été en effet prévu que des discussions s’y rapportant, vont être programmées fin janvier à Astana, au Kazakhstan.
Ces négociations d’Astana ont pourtant été prévues pour mettre fin à la guerre civile qui a débuté en 2011 en Syrie. Une guerre civile qui jusqu’ici a provoqué la perte de 310.000 vies humaines et le déplacement des millions de réfugiés.
Alors qu’une attaque est menée contre la région de Wadi Barada par les troupes du régime et le Hezbollah chiite libanais, le président syrien interrogé par des médias français, a rappelé que "Le rôle de l’armée syrienne est de libérer ce secteur afin d’empêcher les terroristes d’user de (l’arme de) l’eau pour faire suffoquer la capitale". Pour lui, le cessez-le-feu "est violé". En effet, "les terroristes occupent la principale source d’eau de Damas, privant plus de cinq millions de civils d’eau depuis trois semaines", a-t-il déploré.
Le cessez-le-feu, parrainé par la Russie et la Turquie, qui est entré en vigueur le 30 décembre, est désormais menacé avec ces combats qui persistent. Ce cessez-le-feu devait marquer le début des négociations de paix prévues fin janvier à Astana.