La police turque affirme avoir identifié l’auteur présumé de l’attentat du Nouvel An à la discothèque Reina d’Istanbul. Le suspect serait en lien avec la cellule dhjihadiste responsable de l’attaque de l’aéroport d’Istanbul en juin 2016.
Le visage de l’auteur présumé de l’attentat de la discothèque Reina d’Istanbul, le jour de l’an, est désormais connu, rapporte Le Figaro. Lundi 2 janvier, la police turque a diffusé des images d’un homme qu’elle présente comme l’assaillant qui a tué 39 personnes. L’homme a réussi à prendre la fuite après l’attaque qui avait été revendiquée par Daesh.
"L’enquête est difficile", a admis le gouvernement turc. Des données relatives aux empreintes digitales et à l’apparence du suspect avaient néanmoins été obtenues. Seize personnes ont été placées en garde à vue, dont l’épouse du terroriste présumé et deux étrangers interpellés à l’aéroport Atatürk d’Istanbul.
Une gigantesque chasse à l’homme a lieu actuellement dans toute la Turquie. La police affirme être sur le point d’interpeller le suspect qui avait laissé son arme derrière lui après l’attaque de la discothèque Reina. La police déclare avoir également procédé à plusieurs autres interpellations en décembre, des arrestations qui auraient permis d’éviter d’autres attentats.
Selon le quotidien Hürriyet, les autorités turques estimaient que l’auteur de l’attentat d’Istanbul pourrait être originaire d’Asie centrale, d’Ouzbékistan ou du Kirghizistan. Selon les premiers éléments de l’enquête, le terroriste pourrait être lié à la cellule djihadiste qui a commis le triple attentat-suicide à l’aéroport d’Istanbul en juin dernier.
La soirée de la Saint-Sylvestre, un homme armé d’un fusil d’assaut a fait irruption dans la discothèque Reina, située sur les rives du canal du Bosphore. Quelque 800 noctambules y attendaient le Nouvel An. Selon les médias turcs, l’assaillant a tiré entre 120 et 180 balles en à peine dix minutes, avant de changer de tenue et de s’enfuir.
"Le sang-froid de l’assaillant, son professionnalisme dans l’usage de son arme, le fait qu’il ait choisi comme munitions des balles blindées qui sont plus efficaces au milieu d’une foule, le fait qu’il ait vidé quatre chargeurs en trois minutes et qu’il ait pu s’enfuir tranquillement suggèrent une expérience du terrain. Ce terrain est sûrement la Syrie ou l’Irak", explique au quotidien Hürriyet un haut responsable sécuritaire, sous le couvert de l’anonymat.
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