À peine deux heures après l’entrée en vigueur de la trêve, jeudi 29 décembre à minuit, plusieurs accrochages ont été signalés en Syrie. Les rebelles accusent les forces loyales au président Bachar al-Assad.
En principe, plus aucun coup de feu ne devrait être tiré en Syrie, rappelle le site 20minutes.fr. La trêve est entrée en vigueur jeudi 29 décembre à minuit, mais sur le terrain, des accrochages ont été signalés sur plusieurs fronts de la région de Hama, dans le nord du pays, à peine deux heures plus tard.
"Le cessez-le-feu est respecté dans la plupart des régions de Syrie, mais des factions islamistes ont attaqué des positions du régime près de la ville chrétienne de Mahrada", a indiqué Abdel Rahman, chef de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH). Selon lui, des petits groupes rebelles et des forces loyalistes au président Bachar al-Assad cherchent à briser la trêve.
L’un des porte-parole du groupe rebelle Djaïch al-Nasr, Mohammed Rachid, a affirmé quant à lui que les troupes du régime de Bachar al Assad avaient sciemment violé la trêve en pilonnant les villages d’Atchan et de Skeïk, dans la province d’Idlib, non loin de celle de Hama, toujours dans le nord de la Syrie.
La trêve est entrée en vigueur avant l’ouverture de négociations de paix, en vertu d’un accord conclu sous l’égide de la Russie et de la Turquie, mais sans les États-Unis. L’accord avait été annoncé dans la journée de jeudi 29 décembre par le président russe Vladimir Poutine et confirmé par l’armée syrienne et la Coalition nationale syrienne (CNS), principale composante de l’opposition en exil. Il ne concerne cependant pas les forces que les différentes parties désignent comme terroristes, notamment Daesh. La guerre en Syrie a déjà fait des centaines de milliers de mort depuis près de six ans.
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