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D’après l’autorité australienne des transports, le vol qui s’est abîmé en mer en 2014 ne serait pas dans la zone de recherches définie depuis deux ans.
Un énième coup dur pour les proches des victimes du vol MH370. L’épave de l’avion de Malaysia Airlines disparu en 2014 ne se trouve probablement pas dans la zone actuelle de recherches située dans l’océan Indien, selon un rapport officiel australien publié mardi.
En deux ans de recherche, aucun indice de la présence de l’épave n’a émergé. Mais une vingtaine de débris découverts sur le littoral occidental de l’océan Indien ont été identifiés comme appartenant probablement ou certainement au MH370. Des experts australiens et étrangers se sont réunis le mois dernier à Canberra pour faire le point sur cette traque. Leur conclusion est que l’avion n’est probablement pas dans la zone de recherche actuelle. La zone de recherche définie pour retrouver les débris du vol était une zone de 120 000 kilomètres carrés dans les profondeurs de l’océan Indien. "Les résultats des schémas de modélisation de la dérive des débris tendent fortement à montrer que que l’avion se trouve plus probablement au nord de la zone de recherche sous-marine actuelle", a indiqué le Bureau australien de la sécurité et des transports (ATSB) dans un rapport.
Selon l’association des proches des disparus du vol MH370 de la Malaysia Airlines, des débris ont été retrouvés sur une plage de l’île de Sainte-Marie, à l’est de Madagascar. Récemment, des membres étaient sur place. Quelques familles de disparus du vol MH370 se sont lancées dans cette quête désespérée, exaspérées par le manque de coordination, selon elles, des opérations de recherche. Pour l’heure, le mystère reste entier. Les spéculations demeurent principalement concentrées autour d’une défaillance mécanique ou structurelle, une prise d’otage ou un acte terroriste, mais rien n’est jusqu’ici venu étayer l’un ou l’autre des scénarios.