Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, les évacuations qui devaient avoir lieu le 18 novembre à Alep ont été suspendues jusqu’à nouvel ordre. Seulement un millier de civils ont pu quitter la ville sur les 40 000 qui y vivent encore.
Une fois de plus, les civils d’Alep ne seront pas évacués, rapporte BFMTV. À ce jour, environ 40 000 personnes attendent de pouvoir quitter cette ville martyre du nord de la Syrie. Cependant, 350 personnes ont pu être exfiltrées dans la soirée du 18 décembre, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Ce lundi 19 décembre, environ un millier de civils ont pu trouver refuge dans le village de Foua et Karfaya, dans le nord-est du pays.
Une vingtaine de bus qui s’apprêtaient à entrer dans ces deux localités chiites fidèles au régime du président syrien Bachar al-Assad ont été attaqués et incendiés par des hommes armés issus de la mouvance djihadiste. "L’opération a été reportée en raison de l’absence de garanties concernant la sécurité des évacués des deux villages", a annoncé le directeur de l’OSDH Rami Abdel Rahmane.
Selon Yasser al-Youssef, porte-parole du groupe de rebelle Nourredine al-Zinki, les évacuations sont momentanément suspendues, soulignant toutefois que l’incident en question n’allait pas avoir d’impact sur la reprise de l’opération à une date ultérieure.
Selon des journalistes, des civils sont coincés dans ces bus. Dimanche 18 décembre, en début de soirée, après des heures d’attente, plus de 30 bus étaient pleins à craquer. Certaines personnes sont debout faute de place, mais les véhicules n’ont pas quitté Alep.
Des milliers d’autres personnes, dont beaucoup d’enfants, continuaient d’attendre dans le froid glacial pour ne pas rater un autre convoi. Certains ont enlevé des vêtements de leurs bagages et y ont mis le feu pour se réchauffer alors que les températures avoisinaient les -6° C en soirée.
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