François Hollande est de plus en plus impliqué par rapport à la situation d’urgence dans laquelle se trouve actuellement Alep. Après avoir insufflé l’idée d’une "ultimatum" humanitaire à Bachar el-Assad et à la Russie. Il va maintenant défendre une série d’opérations servant à secourir les habitants d’Alep.
Dès cet après-midi et avec le soutien des 27 autres pays de l’UE, François Hollande va déposer une requête auprès du Conseil de sécurité.
Concrètement, il s’agit d’obtenir de l’ONU qu’elle assure la mise en place de couloirs d’évacuations sécurisés et la possibilité d’acheminer les secours vers l’est de la ville d’Alep ainsi que de garantir la protection de dizaines de milliers de civils jusqu’à ce qu’ils soient en sécurité.
Le pays qui pourrait constituer d’obstacle à cette initiative n’est autre que la Russie. A ce sujet, le président français, confiant, a déclaré que : " je n’imagine même pas qu’il lui soit possible de le faire".
Il a aussi ajouté : "Ce que nous voulons, c’est simplement sauver des populations, alors même que les combats ont quasiment cessé". Il a aussi poursuivi en disant : "La Russie a mis plusieurs fois son véto à des résolutions politiques (...) Mais là, elle s’opposerait à une résolution dont la finalité est humanitaire ? Quelle responsabilité si elle en arrivait là !".
Hollande ne s’est pas non plus retenu pour faire une déclaration plutôt personnelle : "partager l’émotion de ceux qui crient leur indignation face à un conflit qui a fait 300.000 victimes, des millions de déplacés et installe une situation humanitaire insupportable".