Mardi 13 décembre dernier, l’ONU fut le théâtre d’un échange musclé entre Samantha Power et Vitaly Churkin, respectivement ambassadeur des États-Unis et de la Russie. L’ambassadrice américaine fut la première a apostrophé l’ambassadeur russe sur l’urgence de la situation à Alep, en Syrie.
L’évacuation des civiles à Alep constitue une des préoccupations majeures au niveau international en ce moment.
A l’ONU mardi dernier, l’ambassadrice des USA en la personne de Samantha Power, s’est insurgée en lançant : "N’avez-vous pas honte ?". Elle a notamment fait allusion au sort des enfants les quels disait-elle, sont qualifiés comme des "terroristes, même les bébés".
Selon elle, les civiles à Alep sont maltraités et elle impute ces "actes de barbarie" à l’Iran, à la Syrie et à la Russie. Elle a alors interpellé Moscou en particulier, en déclarant "N’y a-t-il pas d’exécution d’enfants qui vous dégoûte, même un peu ? [...] Y a-t-il une chose sur laquelle vous n’allez pas mentir ?", elle a ajouté que les Russes devraient avoir "honte".
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La Fédération de Russie par le biais de Vitaly Churkin, a réagi au quart de tour, en se moquant de sa collègue américaine en répliquant : "qui parle comme si elle était Mère Teresa".
En guise de riposte, le Russe a fait un petit rappel d’histoire en déclarant : "Rappelez-vous de vos actions passées, et ensuite vous pourrez nous donner des leçons de morale". Puis il a fini par renier avoir réçu "ce type d’informations".
D’après Françoise Sivignon, la présidente de Médecins du monde, Alep se retrouve actuellement dans une "situation d’urgence absolue", avec "100.000 personnes piégées sur un territoire de 5 km carrés".