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Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a été à la tête d’un déploiement de force plutôt impressionnant lors d’un exercice militaire, jeudi dernier. Pour l’occasion, l’armée de la Corée du Nord a été mobilisée pour simuler des attaques à l’encontre de son ennemi juré, la Corée du Sud.
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, lui-même était à la commande de l’exercice militaire mis en place le 1er décembre dernier. Les militaires nord-coréens ont sorti une série de batteries d’artillerie lourde et se sont mis à simuler des attaques contre leurs voisins sud-coréen.
"Si une guerre éclate, de telles frappes mortelles seront infligées aux forces sud-coréennes, et leur volonté de contre-attaque sera complètement brisée dès le départ, elles seront complètement anéanties. Rien ni personne ne survivrait", a déclaré le dirigeant nord-coréen lors de l’exercice. Ces exercices militaires accompagnés de démonstration de force évidente a eu lieu, peu de temps après l’adoption d’une résolution par le Conseil de sécurité des Nations unies pour sanctionner Pyongyang d’avoir effectué en septembre dernier, son cinquième essai nucléaire.
Pas plus tard que mercredi, le Conseil de sécurité des Nations unies a averti la Corée du Nord de renoncer à son programme d’armement nucléaire. Pour toute réponse, Pyongyang a riposté que les interdictions ne font que "renforcer [ses] contre-mesures d’autodéfense".
Pour le compte de cette année, la Corée du Nord a organisé et réalisé pas moins de 2 essais nucléaires. Suite à l’essai effectué au mois de septembre, les Nord-coréens se vantaient d’avoir réussi à créer une tête nucléaire en miniature. Grâce à cette invention, ils prétendent pouvoir équiper un missile qui pourrait atteindre le continent américain.