Des soldats du groupe État islamique ont exécuté près de 300 policiers irakiens dans une ville au Sud de Mossoul. Cette tragique information a été dévoilée par l’organisation Human Rights Watch ce jeudi 17 novembre.
Il y a trois semaines, le groupe Etat islamique aurait tué 300 policiers irakiens selon les habitants de la ville de Mossoul. Les djihadistes auraient ensuite jeté leurs corps dans une fosse commune creusée près de la ville d’Hammam al Alil, au Sud de Mossoul. Les habitants ont affirmé que les combattants de l’organisation État islamique (EI) ont abattu ou décapité, selon le journal Le Figaro.
L’organisation Human Rights Watch (HRW) a expliqué que les anciens policiers abattus par Daesh ont fait partie d’un groupe d’environ 2.000 personnes originaires des villages et villes proches de Mossoul qui ont servi de boucliers humains aux djihadistes. Les habitants ont témoigné des exactions faites par les membres de l’organisation Etat islamique dans cette partie du monde. Pour l’organisation humanitaire HRW, ces actes de barbarie commis par l’EI ne sont pas les premiers. "Il s’agit d’une nouvelle preuve des horribles exécutions de masse commises par l’EI contre d’anciens membres des forces de l’ordre à et autour de Mossoul", a affirmé le directeur adjoint de HRW pour le Moyen-Orient, Joe Stork. Le responsable a par ailleurs fortement dénoncé les faits. "L’EI doit être tenu responsable de ces crimes contre l’humanité", a-t-il ajouté.
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