Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) a annoncé la mort de vingt-deux enfants lors d’un raid aérien qui a eu lieu en Syrie. Cette institution a lourdement condamné ce massacre qu’elle qualifie de "crime de guerre".
Mercredi 26 octobre, un raid aérien a semé le désastre dans la province syrienne d’Idlib, dans la partie Nord-Ouest de la Syrie. Selon l’Unicef, l’attaque a tué vingt-deux enfants sans compter les six autres enseignants qui ont payé de leur vie l’évacuation d’une école. Cette dramatique nouvelle a été annoncée dans un communiqué signé par le directeur général de l’Unicef Anthony Lake selon le site du journal Le Monde.
Cette institution qui se charge du bien-être des femmes et des enfants a sévèrement condamné cette attaque menée contre une école. L’Unicef dénonce l’attaque. "C’est une tragédie, c’est un scandale et si cette attaque est délibérée, c’est un crime de guerre", a précisé Anthony Lake dans le communiqué. Depuis le début de cette guerre en Syrie, il y a cinq ans et demi, c’est "de l’attaque la plus meurtrière contre une école depuis le début de la guerre", selon le site lemonde.fr. De plus, l’Unicef a précisé que l’école a été attaquée "à plusieurs reprises".
Selon le bilan avancé par l’Observatoire syrien des droits de l’homme, 35 civils dont onze enfants ont été tués durant le raid contre Hass. "Des avions militaires ont mené six frappes sur le village de Hass, contre une école et ses environs, tuant 35 civils, dont 11 enfants", a indiqué l’OSDH.
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