L’Organisation des Nations Unies pointe du doigt la responsabilité du régime de Damas et des rebelles syriens par rapport à la mauvaise organisation de l’évacuation des blessés d’Alep au cours de la trêve.
Alors qu’une trêve était en cours dans la ville assiégée d’Alep, l’ONU relève les divers blocages pour lesquels les blessés n’avaient pas pu être évacués à temps. "Les évacuations ont été empêchées par divers facteurs, dont des retards dans l’octroi des autorisations nécessaires de la part des autorités locales", a expliqué le patron des opérations humanitaires de l’ONU Stephen O’Brien. Cependant, il a également incriminé "les conditions imposées par des groupes armés non étatiques et l’objection du gouvernement syrien à l’entrée de matériel médical et d’autres secours dans la partie est de la ville".
Ainsi, après trois jours de cessez-le-feu décrété par la Russie entre les rebelles syriens et Damas, les blessés des quartiers assiégés d’Alep n’ont pu être évacués à temps. "Après trois jours d’accalmie, les belligérants ne sont toujours pas d’accord, les opérations militaires ont repris et la violence augmente", a spécifié Stephen O’Brien, comme rapporté par Europe 1. Malheureusement, aucune nouvelle trêve "humanitaire" à Alep n’est "d’actualité", a affirmé lundi le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov. Les affrontements ont donc repris et les blessés assiégés vont devoir vivre avec l’espoir d’un nouveau cessez-le-feu.
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