Le premier jour de l’offensive de l’armée irakienne contre Mossoul pour chasser Daesh du pays "s’est déroulé comme prévu", selon le Pentagone. Parallèlement, l’organisation terroriste a noyé 58 combattants entrés en rébellions contre leurs chefs.
La bataille de Mossoul pour réprendre la ville à Daesh se préparait depuis des mois. Elle a débuté hier avec l’appui de la coalition internationale dirigée par les États-Unis composée d’une soixantaine de pays. Les forces irakiennes ont avancé à l’est de la ville, la "capitale" de facto de Daesh en Irak.
Les combats entre l’armée irakienne et les combattants de Daesh s’annoncent terribles et de longue haleine. Quelque 30 000 hommes des forces fédérales irakiennes issus de l’armée et de la police sont impliqués. Les combats pourraient durer "des semaines voire plus", selon la coalition internationale.
L’opération de reconquête de Mossoul a bien commencé, d’après le Pentagone. "Le premier jour s’est déroulé comme prévu. Dès le milieu de la journée, les forces irakiennes avaient à peu près atteint leur objectif du jour ", a déclaré à la presse le porte-parole du Pentagone, Peter Cooke.
Située dans le nord de l’Irak et peuplée majoritairement de musulmans sunnites, Mossoul était tombée aux mains de Daesh en juin 2014. Le chef de l’organisation terroriste Abou Bakr al-Baghdadi avait alors proclamé un "califat" sur les territoires conquis de manière éclair par les djihadistes en Irak et en Syrie. Lourdement armés, les djihadistes qui défendent la ville seraient entre 3 000 et 4 500..
Daesh montre visiblement des signes de dissension à Mossoul intra-muros. L’organisation terroriste a noyé 58 djihadistes, dont un proche de son leader Abu Bakr al-Baghdadi, soupçonnés d’avoir voulu organiser une mutinerie avant le début de l’attaque de l’armée irakienne.
Toutefois, la tentative de rébellion a échoué, et ceux qui y avaient participé ont été exécutés, selon des représentants du service irakien de sécurité. Les corps des conspirateurs ont été enterrés dans une fosse commune.