Un hôpital situé dans le secteur contrôlé par les rebelles opposés au président syrien Bachar al-Assad a été touché par des frappes aériennes ce matin. Le bilan n’est pas encore disponible.
La ville d’Alep, dans le nord de la Syrie, est toujours pilonnée par l’aviation syrienne fidèle au président Bachar al-Assad, rapporte Le Figaro. Un hôpital situé dans le secteur tenu par les rebelles a été la cible de raids aériens, tôt ce matin, selon une source médicale. "Un avion nous a survolés et a commencé à tirer des missiles directement sur notre hôpital vers 04h00 ce matin. Des gravats sont tombés sur les patients de l’unité de soins intensifs", a dit Mohammad Abou Rajab, radiologue à l’hôpital M10. Aucun bilan n’était disponible. Mais le médecin a déclaré qu’une partie du bâtiment avait été touché.
Les quartiers d’Alep assiégés par les forces progouvernementales syriennes ont été lourdement bombardés depuis la fin de la trêve, la semaine dernière. Plus de 250 000 habitants y vivraient toujours, selon une estimation relayée par l’ONU. Alep, ville martyre, paie un très lourd tribut de la guerre en Syrie. Le régime du président Bachar al-Assad, ainsi que les avions russes y déversent quotidiennement un déluge de feu. "Ce sont les frappes les plus dures de ces cinq dernières années. Les bombes employées ont une capacité de destruction jamais vue", confie le docteur Hamza Al-Khatib, l’un des trente et quelques médecins encore présents dans la ville. "On n’ose plus bouger de chez soi, on ne pense même plus à manger. Tout ce que l’on fait, c’est attendre la mort", raconte Aiham Barazi, un journaliste syrien.
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