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Craignant les idées séparatistes prônées par le dalaï-lama, Pékin a mis en garde Taïwan contre une éventuelle visite du guide spirituel. Ce dernier avait été invité par le député taïwanais Freddy Lim.
Le gouvernement chinois a demandé à Taïwan de ne pas accueillir le dalaï-lama, invité sur l’initiative du député taïwanais Freddy Lim. D’après Pékin, le chef des bouddhistes tibétain est considéré comme un séparatiste. Or la Chine a toujours considéré l’île nationaliste comme faisant partie intégrante de son territoire. C’est dans cet ordre que le gouvernement chinois tente de dissuader tous les pays de la zone nipponne et surtout Taïwan d’entretenir des relations avec le dalaï-lama.
"La volonté de certaines forces taïwanaises de s’allier avec les séparatistes réclamant une indépendance du Tibet et de créer des troubles aura de graves conséquences sur les relations entre les deux rives du détroit de Taïwan", a prévenu Ma Xiaoguang, le porte-parole du Bureau chinois des Affaires taïwanaises. Comme mentionné ci-dessus, le dalaï-lama a été invité à se rendre à Taïwan par le député Freddy Lim, chanteur vedette d’un groupe de "death metal". L’homme est connu pour être un virulent critique des actions politiques de Pékin et avait fait son entrée au Parlement en janvier. Il a rencontré le dalaï-lama, la semaine dernière en Inde, où ce dernier vit en exil depuis 1959.
Les pays alliés de la Chine ont également refusé de rencontrer le dalaï-lama, comme le cas de la France. Lors du séjour d’une semaine du guide spirituel dans le territoire de l’Hexagone, François Hollande n’a pas voulu le rencontrer. Le ministre de l’Économie démissionnaire Emmanuel Macron l’a cependant rencontré lors de son arrivée le lundi 12 septembre en France. En juin dernier, le président américain Barack Obama l’a également reçu.
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