L’association de défense des droits des êtres humains Amnesty International dénonce les actes de torture "généralisés" dans les prisons syriennes. L’instance se serait basée sur le témoignage de 65 ex-détenus et accuse le régime de Bachar Al-Assad de "crimes contre l’humanité".
La pratique de la torture dans les prisons du régime syrien est vivement condamnée par Amnesty International. Électrocutions, brûlures à l’eau bouillante, viol, les agressions contre les prisonniers s’effectueraient à "grande échelle", a indiqué ce jeudi 18 août l’instance qui dénonce une "cruauté sous sa forme la plus vile". Pour rappel, plus de 17.700 détenus ont péri en cinq ans de guerre entre les barreaux des prisons des services de renseignement du régime et dans la prison militaire de Saydnaya près de Damas.
Ces décès par milliers sont d’ailleurs renforcés par les récits de 65 ex-détenus qui ont été recueillis par Amnesty International. Les actes de torture y sont "généralisés et systématiques contre tous les civils soupçonnés d’être contre le régime", a même fait valoir dans un rapport l’ONG qui dénonce des "crimes contre l’humanité". Au moins 17.723 prisonniers sont morts en détention depuis le début de la guerre en mars 2011, soit, en moyenne, plus de 300 décès par mois, d’après l’ONG qui est rapportée par Europe 1. Toutefois, Amnesty International craint que la réalité soit encore plus atroce avec des statistiques plus élevées. En effet, il y aurait également eu des dizaines de milliers de disparitions forcées.
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