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La nuit dernière, la ville touristique de Darkouch du nord-est de la Syrie a été la cible de bombardements par des avions inconnus. Le cessez-le-feu instauré par l’armée syrienne a pris fin fier.
Des raids aériens ont fait 23 morts hier à Darkouch, ville touristique du nord-ouest de la Syrie proche de la frontière turque, rapporte Le Figaro qui relaye une information de l’Organisation syrienne des droits de l’Homme (OSDH). Par ailleurs, des tirs de roquettes des insurgés ont par ailleurs coûté la vie à 25 personnes, dont six enfants, et fait 120 blessés dans des secteurs d’Alep aux mains des forces gouvernementales bombardés par les insurgés.
A Darkouch, le bilan risque de s’alourdir étant donné le nombre de blessés graves, souligne l’OSDH. Dix femmes et deux enfants font partie des victimes, qui étaient venue des localités voisines pour célébrer la fin du ramadan. La ville, qui appartient à la province d’Idlib, est essentiellement contrôlée par les rebelles syriens.
"Il n’y a aucune position militaire dans la zone visée et il n’y en a jamais eu", a affirmé Ahmad Yazidji, chef de la protection civile à Djisr al Choughour, une ville voisine. L’origine des frappes reste inconnue, mais des avions militaires russes et syriens ont été vus dans la région.
Mercredi dernier, à l’occasion de l’Aïd el Fitr, l’armée syrienne avait annoncé l’instauration d’un cessez-le-feu de 72 heures. Mais la trêve , a été aussitôt violée, selon les rebelles et l’OSDH. Ce dernier estime même qu’il s’agissait d’une ruse du gouvernement syrien.