L’attentat d’Istanbul aurait pu être encore plus meurtrier si les kamikazes n’avaient pas été interceptés. Le bilan officiel est de 44 victimes.
Trois jours après l’attentat d’Istanbul, qui a fait 44 morts et plus de 260 blessés à l’aéroport international Atatürk, le quatrième en Turquie depuis le début de l’année, l’attaque n’a toujours pas été revendiquée, rappelle Le Parisien. Les trois kamikazes, repérés par des caméras de surveillance, portaient des vestes de couleur sombre malgré la chaleur pour dissimuler leurs explosifs.
L’une des vidéos montre un policier en civil demander à l’un des kamikazes responsables de l’attentat d’Istanbul ses papiers d’identité, puis ensuite, ce même policier, agenouillé et menacé par une arme à feu. Les trois kamikazes, qui se sont séparés avant de se faire exploser à différents endroits de l’aéroport, ont également fait des victimes en tirant avec leurs fusils mitrailleurs.
Selon les médias turcs, le bilan de l’attentat d’Istanbul aurait pu être nettement plus élevé si les assaillants n’avaient pas été interceptés. En effet, ils voulaient à l’origine prendre des dizaines de passagers en otage et se faire sauter avec eux.
La police turque a arrêté hier treize personnes, dont neuf étrangers, dans le cadre de l’attentat d’Istanbul. Les autorités ont quant à elles affirmé que les trois kamikazes étaient un Russe, un Ouzbek et un Kirghiz. Près de 7 000 ressortissants de Russie et des ex-républiques soviétiques d’Asie centrale combattent dans les rangs de Daesh, selon le président russe Vladimir Poutine.