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Un kamikaze s’est fait exploser vendredi après un match de football dans un village au sud de Bagdad. Au moins 30 personnes ont été tuées et 65 blessées dans l’attentat revendiqué par le groupe Etat islamique.
Trois jours après les attentats de Bruxelles, c’est l’Irak qui est endeuillé vendredi soir, suite à un attentat suicide qui a fait au moins 30 morts après un match de foot dans un village situé à une quarantaine de kilomètres au sud de Bagdad, la capitale. Selon la police, plus de 65 personnes ont également été blessées dans l’explosion. Une source médicale à l’hôpital d’Iskandariyah a confirmé le bilan, précisant que l’attaque était survenue vers 17 heures, heure de Paris.
"Ils étaient en train de décerner le trophée aux vainqueurs quand le kamikaze s’est fait exploser dans la foule", a indiqué à l’AFP un capitaine de police du village. Selon Ali Nachmi, un témoin de 18 ans, "le kamikaze s’est fendu dans la foule pour tenter de s’approcher du rassemblement et s’est fait exploser alors que le maire était en train de décerner le trophée aux vainqueurs". "Le maire est décédé à l’hôpital des suites des graves blessures qu’il a subies dans l’explosion", a déclaré un médecin.
L’attentat a rapidement été revendiquée par le groupe Etat islamique dans un communiqué diffusé sur internet. L’organisation a identifié le kamikaze comme Saifullah al-Ansari. L’Irak est confronté régulièrement à des attentats suicides perpétrés par l’EI. Le 6 mars dernier à Hilla, à 80 km au sud de Bagdad. Egalement revendiqué par les djihadistes de l’Etat islamique, cet attentat suicide avait fait 61 morts.