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Après avoir annoncé un essai nucléaire en janvier puis un tir de fusée en février, la Corée du Nord s’est attirée les foudres du Conseil de sécurité des Nations unies. Mercredi 2 mars, de nouvelles sanctions contre le régime communiste ont été imposées.
Le Conseil de sécurité des Nations unies a imposé mercredi une nouvelle série de lourdes sanctions contre la Corée du Nord après les derniers essais nucléaire et balistique menés par le régime communiste. Cette résolution du Conseil, présentée par les États-Unis, a été adoptée à l’unanimité, y compris par la Chine, seul allié de Pyongyang. Quelques heures après cette annonce, Pyongyang a réagi, en tirant six missiles à courte portée en mer du Japon, a annoncé la Corée du Sud.
L’ambassadeur français auprès des Nations unies a qualifié les nouvelles sanctions de "sans précédent mais ciblées". "La Corée du Nord doit abandonner ces programmes dangereux et choisir une meilleure voie pour son peuple", a déclaré le président américain Barack Obama. La Chine a estimé que cette résolution devait être "un point de départ" à une reprise des négociations sur le démantèlement de programme nucléaire nord-coréen.
Les lourdes sanctions de l’ONU
Avec ces nouvelles sanctions, les pays membres de l’ONU devront inspecter toutes les marchandises en provenance et à destination de Corée du Nord et interdire ou bloquer les navires et avions soupçonnés de transporter des marchandises de contrebande vers le pays. L’ONU a aussi interdit à Pyongyang d’exporter du charbon, du fer et de nombreux autres minéraux, qui sont des sources de revenus importantes pour le régime, a moins que les revenus générés soient utilisés pour la "subsistance" de la population nord-coréenne. Enfin, les dignitaires du régime ne pourront plus se procurer de montres de luxe, ni de jet-skis.
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