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Les États-Unis et la Russie ont conclu un accord sur un arrêt des frappes en Syrie. Tous les belligérants sont concernés, sauf Daesh et Al-Nosra.
L’accord entre les États-Unis et la Russie a été trouvé tard dans la nuit rapporte le site metronews.fr. Les deux pays sont réunis à Munich, en Allemagne, pour d’ultimes discussions sur la guerre en Syrie qui dure depuis six ans. Ils ont convenu d’une cessation des frappes aériennes dans un délai d’une semaine afin de relancer le processus de paix de Genève et stopper les déplacements de populations.
Par ailleurs, l’aide humanitaire aux civils syriens, qui se trouvent dans une grande détresse, devrait augmenter dans l’immédiat, selon les termes de cet accord entre les États-Unis et la Russie. La fourniture d’aide humanitaire devrait rapidement arriver à plusieurs villes syriennes assiégées, comme Deir Ezzor, dans l’est de la Syrie, selon le secrétaire d’État américain John Kerry.
Cet accord d’arrêt des frappes, qui concerne l’ensemble de la Syrie, n’inclut pas Daesh et le Front Al-Nosra, la branche syrienne d’Al-Qaïda, contre lesquels les frappes vont se poursuivre. Conscient de la difficulté de trouver une issue de la guerre en Syrie, John Kerry a souligné que "les résultats seront mesurés par ce qui se passera sur le terrain, pas sur les mots qui sont sur un bout de papier ce soir".
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a de son côté estimé qu’il revenait au gouvernement et à l’opposition syrienne "de prendre les mesures nécessaires". "Nous devrons probablement user de notre influence sur les parties", a-t-il dit, laissant présumer l’influence limitée des puissances internationales sur les belligérants.