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Une enquête sur les passagers du vol MH370 de la Malaysia Airlines est souhaitable, selon un proche des victimes françaises. L’avion a disparu le 8 mars 2014.
La disparition du vol MH370 reste l’un des plus grands mystères de l’histoire de l’aviation civile, observe L’Express. Un des proches des victimes françaises souhaite que la justice française ouvre une enquête sur les passagers. Parmi les occupants de l’appareil figuraient des membres de la famille de Ghyslain Wattrelos : son épouse Laurence, 51 ans, sa fille de 13 ans, son fils de 17 ans, et la petite amie de ce dernier.
Des magistrats instructeurs français se sont rendus en Malaisie au mois de décembre parmi douze autres experts. Ils sont revenus avec beaucoup d’éléments, selon Ghyslain Wattrelos qui a toujours émis des doutes sur la thèse de l’accident et attend désormais que la justice française vienne renforcer l’enquête toujours en cours en Malaisie.
Selon Ghyslain Wattrelos, les enquêteurs français doivent examiner de près la vidéo montrant l’entrée des passagers dans l’avion : "Il faut vérifier le nombre de personnes qui rentrent. Cela correspond-il au nombre de passagers ? Sont-elles les personnes indiquées sur les passeports ?", a-t-il demandé.
Ce proche des victimes du vol MH370 demande aussi que les autorités malaisiennes communiquent les données recueillies par leurs radars militaires, ainsi que celles d’Inmarsat. Les éléments recueillis par les enquêteurs ont permis de savoir que l’avion a disparu au-dessus du Vietnam, trois minutes après le dernier signal transmis à Kuala Lumpur, à 1h 19.
Une source proche de l’enquête française rapporte qu’un membre de l’équipage du vol MH370 a terminé la conversation par un "bonne nuit". À 1h38, le contrôle de Ho Chi Minh Ville s’inquiète auprès de Kuala Lumpur du silence radio de l’avion.
Le vol MH370 semblait faire demi-tour vers la Malaisie. Selon toujours la source proche de l’enquête française, l’avion a continué à voler pendant près de quatre heures après cet ultime contact avec Kuala Lumpur.