sipa - jeu d'échec
Postée en décembre 2015 et réapparue jeudi dernier, une vidéo du Leader religieux saoudien a fait le buzz sur internet. Dans ce court métrage, le Cheik Abdel Aziz Al-Cheik déclare que "les échecs sont interdits. C’est une perte de temps et d’argent" et "qu’ils provoquent l’animosité entre les joueurs".
Tollé général sur les réseaux sociaux à la suite d’une fatwa lancée par un haut dignitaire de la religion islamique. Le Cheik Abdel Aziz Al-Cheik, connu pour être un fervent pratiquant de l’Islam a déclaré dans une vidéo postée en décembre 2015 que le jeu d’échecs est haram et donc interdit par l’Islam.
Mise en ligne il y a un mois, la vidéo où on voit le Leader religieux saoudien lancé la fatwa avait disparue sur la toile. Mais, pour une raison encore floue, elle est réapparue le jeudi 21 janvier dernier. En tout cas, les réactions des internautes et des joueurs ne se sont pas fait attendre. Même le grand Garry Kasparov a réagi en publiant sur son compte twitter que "La tentative de l’Arabie saoudite d’interdire les échecs est stupide, nous devrions nous préoccuper davantage de leurs interdictions concernant les droits de l’Homme et la démocratie".
Saudi Arabia trying to ban chess is stupid, but we should be more concerned about their bans on human rights and democracy.
— Garry Kasparov (@Kasparov63) January 21, 2016
Le Cheik Abdel Aziz Al-Cheik n’est pas à sa première fatwa ou contradiction. En 2001, il a également suggéré que les jeux d’aventures pour enfant tels que le Pokémon devraient être interdits car ils "s’apparentent à un jeu d’argent en raison de la compétition, impliquant parfois le paiement de sommes d’argent, entre les collectionneurs des cartes".
Le grand mufti d'Arabie Saoudite interdit les échecs. Il lui manque une case !
— Pascal Cherki (@pascalcherki) January 23, 2016
Encore un homme très tolérant qui s'est aperçu qu'une reine pouvait avoir un pouvoir supérieur au roi https://t.co/72GIAg0CnC
— Pierre Laroche (@PierreLaroche) January 23, 2016
Voir également les articles sur l’Islam et sur l’Arabie Saoudite.