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Amnesty International accuse la Russie dans un communiqué de crimes de guerre. Des centaines de civils auraient été tués dans des raids menés par Moscou.
Amnesty International met en cause six frappes russes en Syrie dans son communiqué accablant rapporté par RTL. Ces frappes auraient causé la mort de centaines de civils dans les provinces de Homs, Idleb et Alep, entre septembre et novembre 2015.
D’après Amnesty International, ces frappes russes en Syrie auraient tué au moins 200 civils et une dizaine de combattants. L’ONG basée à Londres évoque des crimes de guerre prémédités. "Certaines frappes aériennes russes semblent viser directement des civils ou des biens à caractère civil, car elles touchent des zones d’habitation, où il n’y a pas de cible militaire évidente, et parfois des structures médicales, causant des morts et des blessés parmi les civils", a ainsi rapporté le directeur d’Amnesty International pour le Moyen-Orient Philip Luther.
L’Observatoire syrien des droits de l’Homme a de son côté recensé 2 132 personnes tuées dont 710 civils, parmi lesquels 161 enfants et 104 femmes, tuées dans des raids russes. La Russie est engagée dans des frappes en Syrie depuis le mois de septembre. Moscou assure mener ses raids contre des groupes terroristes, dont Daesh, mais les pays occidentaux l’accusent de concentrer ses frappes contre l’opposition modérée pour soutenir le président Bachar al-Assad.