Une équipe d’"Envoyé spécial" s’est rendue au Kurdistan irakien. Elle a pu étudier le matériel utilisé par les djihadistes pour commettre leurs attentats.
Le reportage de l’équipe d’"Envoyé spécial" a été diffusé hier soir, rappelle France Tv. Il raconte le combat peshmergas dans le Kurdistan irakien pour reprendre des villages aux combattants de Daesh. Les soldats découvrent souvent l’arsenal utilisé par les dhihadiste et abandoné sur place dans ces zones de guerre.
L’équipe a pu visiter une école des démineurs des peshmergas. Les matériels utilisés par les combattants de Daesh, comme les bombes artisanales, les mines, les mortiers et les roquettes y sont démontés, étudiés et analysés.
"C’est comme un musée de l’arsenal de Daesh", commente un colonel qui accompagne les journalistes. Des ceintures d’explosifs similaires à celles utilisées lors des attaques meurtrières de Paris sont aussi présentes dans ce "musée de la guerre".
"Les instructeurs français étaient très intéressés"
"Voilà, je vais vous montrer les dernières versions de ce que fait Daesh", lance le colonel Kurde. Avec ces ceintures, tout est cousu de manière pratiquement invisible.
Le dispositif est rempli d’éclats pour couper et tuer et il y a deux systèmes de mise à feu différents. "Après, je ne peux pas vous en dire plus, car ce sont des informations qui ne doivent pas être publiées, mais ce que je peux vous dire, c’est que les instructeurs français étaient très intéressés quand ils les ont vues et qu’ils sont repartis avec plusieurs exemplaires", poursuit le colonel.
Les militaires français sont présents au Kurdistan irakien en tant qu’instructeurs, mais ils en profitent aussi pour collecter des renseignements auprès de ces combattants confrontés au quotidien à Daesh.
L’arsenal du groupe Etat islamique et ses ceintures pour bombes humaines