François Hollande a soutenu, lors de sa visite à Séoul, que "l’échec ou le succès" de la conférence sur le climat COP21 dépendra du partage ou non des technologies.
Le président français fait actuellement de la conférence sur le climat qui se tiendra à Paris à compter du 30 novembre, sa priorité. "Si je suis là aujourd’hui, c’est bien parce que ne nous devons pas attendre Paris : nous devons préparer Paris, il y a la pré-COP21 (...) Il y a aussi la réunion du G20 (à Antalya en Turquie, ndlr) où se trouveront dans la même enceinte les principaux acteurs", a-t-il lancé à Séoul où il est en visite.
"Tout l’enjeu de la Conférence de Paris, ce n’est pas simplement de fixer des normes, des contraintes, c’est aussi de faire un grand pari technologique, de ne pas avoir peur de partager la technologie. C’est à mon sens ce qui fera l’échec ou le succès", a souligné François Hollande. Pour que la conférence COP21 soit réussie, il appelle "les principaux acteurs", notamment l’Inde et la Chine, à partager les technologies nécessaires.
Depuis la Chine, le président français s’est dit confiant de la réussite de cette conférence. Toutefois, il a reconnu qu’"Il y a encore quelques points en suspens (...) Oui l’échec est toujours possible". Le chef d’Etat a également rappelé hier que l’objectif de cette conférence est de limiter le réchauffement climatique. Il faut veiller à ce que "la planète ne se réchauffe pas de 3°C car ce serait un désastre", a-t-il martelé.
"Je prends des risques. Si je ne prenais pas de risques, je serai dans le calcul", a confié le locataire de l’Elysée qui affiche son engagement dans cette lutte contre le réchauffement climatique.