Le climat est au cœur de la tournée asiatique de François Hollande. En Chine, le président de la République espère que le pays parviendra à un "accord global et ambitieux" à la Conférence de l’ONU sur le climat à Paris (COP21).
François Hollande est arrivé ce lundi en Chine pour une visite officielle de deux jours où le climat sera au centre des conversations. La visite intervient d’ailleurs avant la grande conférence de l’ONU sur le climat (COP21) qui s’ouvre le 30 novembre en France. Avec son homologue Xi Jinping, François Hollande vise ainsi à lancer un appel pour lutter contre le réchauffement climatique.
"Je suis en Chine pour obtenir des autorités chinoises la possibilité d’un accord global et ambitieux pour permettre de limiter à deux degrés le réchauffement" de la planète, a déclaré François Hollande à son arrivée à Chongqing, mégapole industrielle du sud-ouest du pays. L’appui de la Chine est essentiel, estime le chef de l’Etat. "La lutte contre le réchauffement climatique est un enjeu humanitaire - comment la planète pourra être préservée -, c’est aussi un enjeu économique considérable, ce qu’on appelle la croissance verte", a renchéri le président.
Cette tournée asiatique est la dernière étape du tour du monde présidentiel sur le climat. Depuis début 2015, les "destinations climat" se sont multipliées pour le chef de l’Etat : Philippines, îles du Pacifique, Caraïbes, Afrique subsaharienne, Islande. "La préparation de la COP m’a conduit à parcourir le monde dans ce qu’il a de plus éclatant, mais aussi dans ce qu’il a de plus vulnérable, de plus fragile et de plus inquiétant", confiait-il mi-octobre à Reykjavik, lors d’un forum réunissant les acteurs de l’Arctique.