L’Inde qui a légalisé la Gestation pour autrui en 2002 vient de l’interdire aux étrangers. La GPA en Inde devrait être réservée uniquement aux couples indiens, précisent les autorités.
C’est une nouvelle décision qui vient de tomber ce jour du gouvernement indien : l’interdiction de la GPA ou Gestation pour autrui aux étrangers. En cause, les services de GPA en Inde sont devenus un véritable business pour les mères porteuses qui visent à attirer les touristes. Par cette nouvelle interdiction le gouvernement compte ainsi réguler un tourisme procréatif en pleine croissance.
"Le gouvernement ne soutient pas le commerce des mères porteuses", a indiqué le gouvernement dans une déclaration à la Cour suprême, qui examine actuellement une pétition à ce sujet. La Cour suprême indienne a en outre demandé au gouvernement de préciser les mesures qu’il envisageait pour réguler le secteur. Pour les autorités indiennes, les services de GPA devraient être réservés "seulement aux couples indiens". De ce fait, aucun étranger n’aura plus ainsi accès à ce service en Inde.
Depuis 2002, le commerce des mères porteuses rémunérées a été légalisé en Inde afin de venir en aide aux couples qui n’ont pas la chance de procréer. Des milliers de couples indiens et étrangers en ont profité mais des dérives ont rapidement fait leur apparition. Le débat sur le sujet n’en finit pas. Ceux qui sont contre la GPA affirment que le service est mal régulé et favorise une certaine forme d’exploitation de la pauvreté de certaines femmes. Il faut savoir que l’Inde est l’une des destinations la plus plébiscitée pour la GPA à cause d’un coût très bas et d’une offre très diversifiée (médecins qualifiés et nombre important de mères porteuses).
Dans son avis à la Cour suprême, le gouvernement a indiqué qu’il faudrait "un certain temps pour changer la loi". Fin 2012, l’Inde avait déjà interdit aux célibataires et couples gays étrangers de recourir à des mères porteuses.
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