Des combattants Français et francophones de Daesh se trouvaient dans le camp d’entraînement visé par des frappes françaises dans la nuit de jeudi et vendredi. Plusieurs ressortissants français y auraient trouvé la mort.
Lundi matin : Manuel Valls confirme que des Français se trouvaient dans le camp visé en Syrie.
"Les frappes françaises ont tué des jihadistes (en Syrie, ndlr). Il pourrait y avoir des jihadistes français", a indiqué une source gouvernementale citée par RTL. La présence de Français a été confirmée par le premier ministre ce lundi matin. Six djihadistes français auraient péri dans ces raids français contre Daesh. Ils auraient été "tués par les bombes des Rafale français", rapporte cette même source.
L’annonce du ministère de la Défense dimanche
C’est à une source du ministère de la Défense que l’on doit l’information relayée par France Tv hier. Le JDD parle de la présence à l’intérieur du camp de plusieurs Français ainsi que d’autres combattants francophones de Daesh parmi une centaine de djihadistes.
Le camp d’entraînement des combattants de Daesh est installé sur au moins une vingtaine d’hectares. Il se trouve à cinq kilomètres au sud-ouest de Raqqa, la "capitale" de Daesh, dans le nord-est de la Syrie.
"Formés pour venir nous attaquer en France"
Le ministère de la Défense précise que cette présence de combattants de combattants étrangers de Daesh avait été identifiée par le renseignement français qui a procédé à des interrogatoires de djihadistes liés à la Syrie.
"Ces combattants étrangers de Daesh sont formés pour venir nous attaquer en France", annonce le ministère de la Défense qui met en avant la notion de légitime défense sur laquelle repose l’intervention française en Syrie.
Cette frappe aérienne a été la deuxième menée par des Rafale français en Syrie. La première frappe aérienne eut lieu 27 septembre sur un objectif similaire. "Tout a été détruit", selon la source citée par le JDD. Plusieurs combattants Français de Daesh ont été tués dans les frappes françaises, d’après une source gouvernementale qui ne communique pas le nombre précis de djihadistes éliminés.