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Au moins 30 personnes ont trouvé la mort et de nombreuses autres ont été blessées dimanche après un raid aérien probablement mené par l’aviation française. L’information a été révélée par l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) ce mardi.
Alors que François Hollande avait annoncé dimanche 27 septembre la présence de six appareils dans le cadre des premières frappes françaises en Syrie, le bilan a été meurtrier.
30 morts et de nombreux blessés
L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a déclaré ce mercredi qu’au moins 30 morts et de nombreux blessés ont été enregistrés dimanche dans un camp d’entraînement de l’Etat islamique localisé dans l’est de la Syrie. Selon les précisions apportées par Rami Abdelrahman, directeur de l’OSDH, des membres des Lionceaux du califat, composé d’adolescents âgés entre 14 et 18 ans se trouvaient parmi les victimes.
Une lutte contre la menace terroriste
Les premiers tirs réalisés par l’armée française en Syrie faisaient suite aux vols de reconnaissance aériens engagés depuis plus de deux semaines. Le président de la République a précisé dans un communiqué que les frappes ont été faites "dans le respect de notre autonomie d’action, en coordination avec nos partenaires de la région" et visent à "lutter contre le menace terroriste que constitue Daech".
D’autres attaques à venir en Syrie
La France n’a pas l’intention d’en rester là car après la première opération de dimanche contre un camp d’entraînement de Daech à l’est de la Syrie, "d’autres frappes" seront menées, a affirmé ce lundi le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian. "Il y aura d’autres frappes, il y aura d’autres engagements pour nous protéger, pour éviter que ces camps d’entraînement de combattants étrangers ne se poursuivent et forment des acteurs terroristes qui viendraient ici en France, ou en Europe, nous attaquer", a-t-il annoncé sur BFM TV .