Un nouveau rebondissement vient d’avoir lieu dans l’affaire de l’attentat meurtrier du 17 août à Bangkok. L’un des suspects interpellés a avoué avoir remis des explosifs à celui qui a posé la bombe.
L’un des suspects a avoué
Les policiers qui s’occupent de l’affaire de l’attentat du 17 août à Bangkok ont finalement pu tirer des aveux de l’un des suspects interpellés. Ce dernier a reconnu avoir remis les explosifs au poseur de bombe, comme l’a annoncé la police ce mercredi 9 septembre 2015. "Il a avoué et accepté le chef d’accusation", a déclaré le porte-parole de la police, Prawut Thavornsiri.
Une identité et un passeport douteux
Ce suspect avait été interpellé mardi dernier par les autorités locales. Il voyageait en Thaïlande sous le nom de Yusufu Mieraili avec un passeport turc. Même s’il a été considéré comme un suspect de premier ordre, les enquêteurs ont rapidement exclu qu’il soit le principal responsable de l’explosion. Lors d’une reconstitution de la scène du crime, Prawut Thavornsiri a indiqué l’endroit où ce suspect a rencontré l’homme au tee-shirt jaune pour lui remettre le sac à dos contenant la bombe.
Le premier suspect n’est pas encore passé aux aveux
Pour rappel, cet attentat dans un temple hindouiste à ciel ouvert du centre de Bangkok a fait 20 morts et plus de 120 blessés. Le premier suspect ainsi que celui qui est passé aux aveux font partie d’un réseau de malfaiteurs ayant comploté pour cet attentat. Les autorités thaïlandaises avaient retrouvé ses empreintes sur des matériaux de fabrication de bombes dans des appartements perquisitionnés, il y a une semaine. Cependant, ce premier suspect n’est pas toujours passé aux aveux.
La vengeance : l’hypothèse actuelle des autorités thaïlandaises
L’enquête pourrait prochainement se tourner vers la Turquie sachant les récents conflits qui ont eu lieu dans le territoire turc. En effet, une minorité musulmane turcophone ouïghoure a été renvoyée en Chine par la Thaïlande en juillet. Cela a provoqué la colère des turcs qui ont saccagé le consulat de Thaïlande à Istanbul. Les investigateurs entendent prochainement privilégier la piste de la vengeance de cette minorité.