L’enquête sur l’attentat meurtrier de Bangkok évolue. Un premier suspect a "avoué" avoir été en possession d’explosifs, a annoncé la police thaïlandaise.
Le poseur de bombe dans l’attentat meurtrier de Bangkok est a priori, toujours non identifié, 18 jours après le drame. En effet, les analyses ADN sur les deux premiers suspects arrêtés ses sont révélés négatives. Pour autant, selon le porte-parole de la police, Prawut Thavornsiri, l’un d’eux a "avoué et accepté le chef d’accusation" de détention de matériaux explosifs.
Ce suspect interpellé mardi voyageait sous le nom de Yusufu Mieraili avec un passeport chinois à l’authenticité douteuse, et présenté par les autorités thaïlandaises comme un "suspect de premier plan". Mais après enquête, "les preuves ont montré que Yusufu n’est probablement pas l’homme au T-shirt jaune... Les billets de banque donnés au mototaxi (par le poseur de bombe présumé) ne portent pas son ADN", avait déclaré ajoute Prawut Thavornsiri.
Deux suspects déjà interpellés
Le premier suspect de cet attentat à Bangkok a été interpellé le samedi 19 août. Identifié sous le nom d’Adem Karadag, il voyageait également avec un passeport turc à l’authenticité douteuse. Après vérification, l’ADN ne correspondait pas non plus. Dans tous les cas, les deux hommes font bien partie du mystérieux "groupe" derrière l’attaque. Leurs empreintes avaient été retrouvées sur des matériaux de fabrication de bombe dans des appartements perquisitionnés. Ils sont tous les deux accusés de possession de matériel destiné à fabriquer une bombe.
Au total, sept autres personnes sont actuellement recherchées par la police pour cet attentat sans précédent sur le sol thaïlandais, qui a fait 20 morts et plus de 120 blessés.