La ville de Tianjin est tellement en émoi que certaines personnes ont fini par s’en prendre à un journaliste de CCN. Ce dernier effectuait un reportage sur les lieux au lendemain de l’explosion meurtrière.
La tension est très vive à Tianjin. Au lendemain de l’explosion meurtrière qui a eu lieu au nord-est de la Chine, un journaliste de la chaîne américaine CCN a été dépêché sur les lieux.
Pendant que cet envoyé spécial transmettait en direct l’ambiance après l’explosion, il a été pris à partie par des hommes visiblement sur les nerfs. Ces derniers lui criaient dessus et lui ordonnaient de tout effacer.
Will Ripley se trouvait devant l’hôpital de la ville en plein direct via l’application skype de son smartphone lorsqu’il se faisait agresser par ces hommes dont le nombre n’a pas été précisé. Les assaillants ont tenté de prendre son téléphone avant que le duplex ne soit coupé. Peu de temps après, l’envoyé spécial a confirmé sur son compte Tweeter qu’ "il va bien contrairement à beaucoup de gens ici".
Un autre journaliste d’un tabloïd américain, New York Times, a confirmé ce qui s’est réellement passé devant cet hôpital. Sur les réseaux sociaux, il a rapporté que les proches des victimes ont attaqué les journalistes étrangers en leur interdisant de réaliser leurs reportages. Les médias chinois ont pourtant leur version des faits. D’après eux, Will Ripley a voulu prendre des photos macabres discrètement dans l’hôpital.
Deux jours après le drame, le bilan provisoire communiqué par les médias officiels fait état de plus de 50 morts et d’environ 700 blessés dont 66 dans un état critique.