L’interdiction des sites porno et pédopornographiques plonge l’Inde dans un profond débat. Afin de faire la part des choses, le procureur général annonce qu’il va en regarder.
Un débat intensif sur l’interdiction des sites pornographiques en Inde
Le gouvernement indien a finalement dû renoncer à son projet de blocage d’accès de 857 sites considérés comme pornographiques. Cependant, ce renoncement n’a pas pour autant arrêté le débat autour de la diffusion de ces films à caractère sexuels dans le pays du Kama-Sûtra. Une rencontre a même eu lieu entre le procureur général, Mukul Rohatgi et le président de la Cour Suprême, H. L. Dattu. Les deux protagonistes ont discuté ensemble des arguments menés par le gouvernement favorable à l’interdiction d’accès de certains sites pornographiques.
Regarder pour mieux comprendre
Durant le débat, Rohatgi qui représentait l’Union a énuméré devant la Cour les différentes sortes de pornographie existantes. H. L. Dattu lui a alors demandé d’où lui provenait cette grande connaissance du milieu. Et le procureur général de répondre calmement : "Monsieur le juge, je n’ai jamais regardé de pornographie, mais je prévois de le faire, puisque c’est le seul moyen d’en comprendre les tenants et les aboutissants. En plus, les jeunes qui travaillent pour moi sont très branchés technologie.". Pour l’heure, on ne sait toutefois pas si le président de la Cour Suprême a apprécié le dévouement de Mukul Rohatgi ou non.
Loving the fact that the Attorney General described various categories of #pornography & the Chief Justice of #India asked how he knew. 1/2
— Malavika Jayaram (@MalJayaram) 10 Août 2015
AG responds to CJ’s quip by sayin he hasn’t watched any but plans to, as that’s the only way to understand concerns. #pornography #India 2/2
— Malavika Jayaram (@MalJayaram) 10 Août 2015