Le chef de l’état François Hollande a assuré lundi soir à Bruxelles que la France faisait "tout" pour sauver la vie de Serge Atlaoui, condamné à mort en Indonésie pour trafic de drogue.
Le combat se poursuit pour la défense de Serge Atlaoui et pour la France toute entière. A Bruxelles, lundi soir, François Hollande a garanti que la France faisait "tout" pour sauver le Français Serge Atlaoui, condamné à mort pour trafic de drogue en Indonésie et dont un recours administratif a été rejeté. "Nous savions qu’il y avait cette procédure, nous savions qu’elle était suspensive et il y aura, si les avocats en décident, d’autres procédures qui seront ouvertes", a affirmé le locataire de l’Elysée devant la presse après un sommet exceptionnel européen. François Hollande a poursuivi en disant que "la France, sans rentrer dans un débat juridique, fait tout pour que Serge Atlaoui puisse rester en vie."
Serge Atlaoui a été incarcéré depuis dix ans en Indonésie. Il critiquait le refus du président indonésien de lui octroyer une grâce après sa condamnation en 2007 à la peine capitale pour trafic de drogue. Le ressortissant français âgé de 51 ans sollicitait que la justice puisse examiner son dossier au fond.
Il était prévu au départ qu’il soit exécuté le 29 avril avec huit autres condamnés à mort pour trafic de drogue mais son nom avait été enlevé de la liste au dernier moment, les autorités alléguant alors cette procédure en cours. Serge Atlaoui, soudeur de profession, assure qu’il a uniquement installé des machines industrielles dans cet endroit qu’il croyait être une usine d’acrylique, mais qui en réalité cachait un laboratoire clandestin d’ecstasy.