Plus de 9,42 millions de candidats étaient en lice dimanche et lundi en Chine. L’examen est l’équivalent du baccalauréat français.
Il s’agit du concours d’entrée à l’université en Chine. Les épreuves s’accompagnent d’une redoutable traque à la fraude. Concentré sur deux jours, cet examen est qualifié du "plus grand examen du monde", le "gaokao" qui cause tous les ans une poussée de fièvre dans la société chinoise, tellement la concurrence est terrible pour décrocher le sésame.
Des dizaines de milliers de policiers et surveillants ont été mobilisés pour cet examen. Une nouvelle arme anti-fraude a même été mise à contribution : un drone sophistiqué a survolé deux sites d’examen dans la ville de Luoyang, dans la province centrale du Henan.
L’engin est capable de repérer d’éventuelles communications suspectes de candidats qui auraient réussi à introduire des appareils de transmission miniaturisés dans la salle d’examen. Il comporte de nombreux avantages, selon les autorités.
Lan Zhigang, du Bureau de supervision et de régulation radio de Luoyang, explique : "Dans une zone urbaine remplie de grands buildings, différentes barrières limitent la portée de dispositifs au sol, quand le drone peut, lui, s’élever à plus de 500 mètres et détecter des signaux dans toute la ville". L’appareil, selon le responsable, a la taille d’une pompe à essence une fois déployé. Il coûte l’équivalent de plusieurs dizaines de milliers d’euros.