Statue en or, palais géant et zoo privé : la folie des grandeurs des dirigeants
Alors que les turcs se sont rendus aux urnes dernièrement, le président Recep Tayyip Erdogan a de nouveau expliqué son déménagement dans son nouveau palais d’Ankara.
Le cout exorbitant du déménagement du président Recep Tayyip Erdogan a provoqué une vive polémique en Turquie, rappelle France Tv Infos. "Quand j’ai pris mes fonctions, la salle de bains de la primature était pleine de cafards. Est-ce qu’un endroit pareil est convenable pour accueillir le premier ministre de Turquie ?", a-t-il dit en guise d’explication.
Le bâtiment fait polémique à cause de sa taille et de son coût pharaonique : 490 millions d’euros. Mais ce n’est pas la première fois qu’un dirigeant montre un goût prononcé pour la démesure.
Le palais de marbre blanc d’Erdogan
Inauguré en octobre 2014, ce palais de style "néo-seljoukide" est gigantesque. Il compte un millier de pièces pour une surface totale de 200 000 m2. Recep Tayyip Erdogan y organise des réceptions luxueuses. Il a accueilli en janvier le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas entouré de 16 soldats costumés, habillés des tenues militaires des empires fondés par les turcs au cours de l’Histoire.
La résidence de Ianoukovitch et son zoo privé
L’ancien président ukrainien possédait un domaine près de Kiev, en Ukraine. En février 2014 alors qu’il est en fuite, les manifestants ont pu s’introduire dans la villa personnelle de Viktor Ianoukovitch. Ils découvrent le train de vie du dirigeant : zoo privé, serres tropicales, voitures de collection, station-service personnelle…
La statue géante en or du président turkmène
Haute de 21 mètres, cette statue de Gourbangouly Berdymoukhamedov a été édifiée au sommet d’un faux rocher, à Achkhabad, la capitale du pays. Elle représente le président turkmène sur son cheval favori avec une colombe dans la main droite.
Le bunker suréquipé de Kadhafi
A Tripoli, le colonel occupait la caserne fortifiée de Bab Al-Azizia. Elle comprenait un bunker démesuré avec salles d’opération et piscine olympique, a expliqué un chirurgien plastique. C’est une ville dans la ville avec un réseau paranoïaque de villas, de tunnels, de bunkers, de plages et d’hôpitaux privés. L’ensemble a été mis au jour par les rebelles lors de leur conquête de la ville.